Affiliations : 1Centre français de référence des maladies trophoblastiques, université Lyon-1, CHU Lyon-Sud, 165, chemin du Grand-Revoyet, 69495 Pierre-Bénite, France2Service de gynécologie-obstétrique, polyclinique du Beaujolais, 69400 Villefranche-sur-Saône, France3Centre Léon-Bérard, 69008 Lyon, France
La chimiothérapie est le traitement de référence des tumeurs trophoblastiques gestationnelles. Leur chimiorésistance peut justifier le recours à l’hystérectomie malgré son impact sur la fertilité. Une nullipare de 31 ans a présenté une môle invasive récidivante malgré deux lignes de chimiothérapie. Elle a subi une résection utérine partielle d’un choriocarcinome intramyométrial, suivie d’une troisième ligne de chimiothérapie. Deux ans après, elle a accouché d’un enfant vivant à 32 semaines d’aménorrhée (SA) d’une grossesse spontanée. Dans le but de préserver la fertilité, la chirurgie utérine conservatrice est une alternative à l’hystérectomie pour certaine tumeurs trophoblastiques gestationnelles chimiorésistantes sélectionnées.