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Implantation asynchrone d’une prothèse pénienne (AMS 700) chez des patients avec un sphincter urinaire artificiel (AMS 800) : quels sont les résultats fonctionnels de l’AMS 1500 ?

Auteurs : Alechinsky L1, Phé V1, Yates DR1, Bourgade V1, Parra J1, Richard F1, Chartier-Kastler E1, Bitker M-O1, Rouprêt M
Affiliations : 1Service d’urologie, l’hôpital Pitié-Salpêtrière, faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie, université Paris VI, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, 47-83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France
Date 2010 Mai, Vol 22, Num 6, pp 354-359Revue : Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.purol.2011.12.002
Article original
Résumé

ObjectifRapporter les résultats fonctionnels et la morbidité après double implantation asynchrone d’un sphincter urinaire artificiel (SAU) puis d’une prothèse pénienne gonflable (PPG).Patients et méthodesParmi les 250 patients pris en charge dans notre service entre 2000 et 2011 pour la mise en place d’un SAU, nous avons sélectionné rétrospectivement les patients ayant eu l’implantation d’une PPG. Les données suivantes ont été relevées : âge, étiologie de l’incontinence urinaire (IU) et de la dysfonction érectile (DE) et traitements antérieurs de l’IU et de la DE, date de l’implantation du SAU et de la PPG, délai entre les deux implants. Pour l’évaluation des résultats, nous avons comparé lepad-testet le nombre de protections avant et après le SAU, ainsi que le score IIEF5 avant et après la PPG. Les patients étaient revus à trois, six et 12 mois puis annuellement.RésultatsAu total, cinq patients ont été inclus. L’âge médian était de 69 ans. La médiane de suivi après PPG a été de 22,6 mois et le délai entre les deux implants a été de 50 mois. L’étiologie de l’IU et de la DE était dans quatre cas sur cinq une chirurgie prostatique. Une continence complète et sans fuite a été constatée chez trois patients et le score IIEF5 est passé de 6,6 en préopératoire à 22,2 pour quatre patients. Un patient a eu une érosion urétrale au niveau de la manchette du SAU six mois après l’implantation de la PPG. Ce dernier a donc été explanté mais est resté continent en gonflant à moitié les cylindres caverneux de la PPG.ConclusionL’utilisation combinée de ces deux implants permettait d’offrir une solution thérapeutique acceptable et une réponse adaptée à la souffrance fonctionnelle de certains patients, qui avaient tenté toutes les étapes thérapeutiques préalables sans succès.

Mot-clés auteurs
Prostatectomie; Incontinence urinaire; Impuissance; Chirurgie; Urologie; Prothèse pénienne; Sphincter urinaire artificiel;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Alechinsky L, Phé V, Yates DR, Bourgade V, Parra J, Richard F, Chartier-Kastler E, Bitker M-O, Rouprêt M. Implantation asynchrone d’une prothèse pénienne (AMS 700) chez des patients avec un sphincter urinaire artificiel (AMS 800) : quels sont les résultats fonctionnels de l’AMS 1500 ?. Prog. Urol.. 2010 Mai;22(6):354-359.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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