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Quand certains flavivirus remettent en cause nos certitudes.

Auteurs : Chastel C1
Affiliations : 1
Date 2012 Octobre, Vol 105, Num 4, pp 251-5Revue : Bulletin de la Société de pathologie exotiqueType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1007/s13149-012-0255-8
Résumé

Au cours des deux dernières décennies, on a assisté à l'émergence brutale d'un certain nombre de flavivirus transmis par des moustiques, principalement d'origine africaine, envahissant des régions géographiques où ils n'avaient jamais été actifs. Ce fut le cas pour le virus de l'encéphalite japonaise (JEV) qui, à partir de 1995, a gagné le Nord-Est de l'Australie et, surtout, du virus West Nile (WNV) qui a colonisé tout le continent américain à partir de 1999. Puis, dès 2001, le virus Usutu (USUV) a infecté une grande partie de l'Europe occidentale et le virus Zika (ZIKV) a provoqué une sérieuse épidémie en Micronésie (2007). Enfin, en 2010, le virus Tembusu (TMUV) a ravagé des élevages de canards en Chine, tandis que le virus Bagaza, après s'être manifesté au Kerala, en Inde, par des cas d'encéphalites humaines, a infecté le Sud de l'Espagne. Des pouvoirs pathogènes nouveaux ont été observés chez l'Homme et chez l'animal, en même temps que des voies inhabituelles de contamination étaient décrites et que ces virus infectaient des hôtes vertébrés nouveaux et de nouvelles espèces de moustiques. Les causes de cette évolution inattendue restent obscures.

Mot-clés auteurs
Contamination; Culicidae; Flavivirus; Infection; Médecine tropicale; Pouvoir pathogène;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Chastel C. Quand certains flavivirus remettent en cause nos certitudes. Bull Soc Pathol Exot. 2012 Oct;105(4):251-5.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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