ObjectifComparer la précision de l’échographie endovaginale (EEV), l’écho-endoscopie rectale (EER) et l’IRM dans le bilan préopératoire d’une endométriose profonde.Patientes et méthodesÉtude rétrospective sur 25 patientes ayant subi les trois examens d’imagerie en préopératoire. Calcul de sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive, valeur prédictive négative et concordance pour les localisations endométriosiques suivantes : ovaires, ligaments utérosacrés et torus, cloison rectovaginale, charnière rectosigmoïdienne, vessie.RésultatsLes lésions d’endométriose pelvienne profonde et ovariennes ont été retrouvées à la chirurgie et confirmées par l’histologie chez toutes les patientes. La sensibilité et la spécificité sont respectivement pour les ovaires de : 88,2 % et 71 % à l’EEV ; 80 % et 81,2 % à l’EER ; 87,5 % et 71 % à l’IRM. Pour les ligaments utérosacrés : 63 % et 82,6 % à l’EEV ; 37 % et 100 % à l’EER ; 69 % et 82,6 % à l’IRM. Pour le torus : 57,1 % et 100 % à l’EEV ; 76,2 % et 100 % à l’EER ; 76,2 % et 100 % à l’IRM. Pour la cloison rectovaginale : 63,2 % et 100 % à l’EEV ; 89,5 % et 66,7 % à l’EER ; 47,4 % et 100 % à l’IRM. Pour la charnière rectosigmoïdienne : 73,7 % et 66,7 % à l’EEV ; 94,7 % et 66,7 % à l’EER ; 89,5 % et 50 % à l’IRM. Pour la vessie : 16,7 % et 100 % à l’EEV ; 16,7 % et 100 % à l’EER ; 33,3 % et 89,5 % à l’IRM.Discussion et conclusionNous trouvons que les examens les plus performants sont : l’EEV pour les endométriomes, l’IRM pour le torus, les ligaments utérosacrés et les petites lésions vésicales, l’EER pour la cloison rectovaginale et la charnière rectosigmoïdienne. Ainsi dans la pratique clinique, les trois examens d’imagerie sont complémentaires pour l’évaluation préopératoire d’une endométriose profonde.