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Concentration plasmatique élevée de la vitamine B12 : un indicateur des maladies hépatiques ou tumorales

Auteurs : Jammal M1, Deneuville T1, Mario N2, Tiev K1, Tolédano C1, Josselin-Mahr L1, Pateron D3, Guidet B4, Retbi A5, Taright N5, Cabane J1, Kettaneh A
Affiliations : 1Service de médecine interne, université Pierre-et-Marie-Curie, hôpital Saint-Antoine, Assistance publique–hôpitaux de Paris, 75012 Paris cedex, France2Service de biochimie A, université Pierre-et-Marie-Curie, hôpital Saint-Antoine, Assistance publique–hôpitaux de Paris, 75012 Paris cedex, France3Service des urgences, université Pierre-et-Marie-Curie, hôpital Saint-Antoine, Assistance publique–hôpitaux de Paris, 75012 Paris cedex, France
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Date 2013 Juin, Vol 34, Num 6, pp 337-41Revue : La Revue de médecine interneType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.revmed.2012.10.006
Article original
Résumé

ProposDéterminer les maladies associées à un taux plasmatique élevé de vitamine B12 et mesurer la force de l’association.Patients et méthodesEnquête rétrospective incluant les séjours hospitaliers du premier mai 2005 au 30 avril 2008 dans les services du pôle UMAG de notre hôpital (urgences, médecine interne, gériatrie aiguë et réanimation médicale) et ayant eu un dosage de vitamine B12. L’association entre chacun des codes Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) (cancers solides, hémopathies malignes et maladies rénales) et une valeur basse ou élevée de vitamine B12 (B12) a été mesurée par l’odds ratio(OR) à partir d’une régression logistique prenant en compte les hospitalisations multiples, avec ajustement sur l’âge et l’indice de comorbidité de Charlson pondéré.RésultatsParmi les 3702 séjours, 12 % avaient une B12 supérieure à 820 pg/mL, 10,4 % une B12 inférieure à 180 pg/mL et 77,6 % une B12 normale. Après ajustement sur l’âge et l’indice de Charlson pondéré, une B12 élevée était associée aux maladies interstitielles rénales (OR 2,7 ; (IC95 % : [1,7–4,2]) et aux cirrhoses ou hépatites (OR 4,3 ; [(2,9–6,4]). Après ajustement supplémentaire sur ces paramètres, la B12 restait indépendamment associée aux cancers (OR 1,8 ; [1,2–2,6]), aux hémopathies malignes (OR 2,1 ; |1,3–3,5]), aux métastases OR 2,9 (1,5–5,9), aux métastases hépatiques (OR 6,2 ; [2,7–14,5]), aux carcinomes hépatocellulaires (CHC) (OR 3,3 ; [1,1–10,4]), aux cancers du foie hors CHC (OR 4,7 ; [1,2–17,9]) et aux lymphomes (OR 3,2 ; [1,6–6,4]) mais pas au myélome (OR 1 ; [0,6–1,4]). Un taux bas de B12 était associée au myélome (OR 2,9 ; [1,3–6,6]).ConclusionLa découverte d’un taux élevé de vitamine B12 doit conduire à rechercher de manière systématique une maladie hépatique ou tumorale, et en premier lieu une localisation tumorale hépatique.

Mot-clés auteurs
Vitamine B12; Cobalamine; Néoplasie; Tumeur hépatique; Myélome multiple;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Jammal M, Deneuville T, Mario N, Tiev K, Tolédano C, Josselin-Mahr L, Pateron D, Guidet B, Retbi A, Taright N, Cabane J, Kettaneh A. Concentration plasmatique élevée de la vitamine B12 : un indicateur des maladies hépatiques ou tumorales. Rev Med Interne. 2013 Juin;34(6):337-41.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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