ObjectifLa cœliochirurgie gynécologique par mono-trocart est réalisable avec des instruments droits standards.Patientes et méthodeNotre étude prospective a inclus l’ensemble des patientes ayant eu une cœliochirurgie gynécologique de juin 2010 à janvier 2012 d’un même opérateur, soit 90 chirurgies gynécologiques.RésultatsNous avons réalisé 15 kystectomies avec un diamètre médian de 50 mm (40–100), 30 annexectomies dont 14 unilatérales pour des kystes dont un kyste de 100 mm de diamètre, 9 adhésiolyses plus ou moins étendues avec épreuve au bleu, 7 plasties tubaires, 7 kystectomies para-tubaires, 6 salpingectomies, 8 autres procédures. La durée opératoire moyenne des chirurgies gynécologiques est de 47 min (25–120) avec des pertes sanguines négligeables. Une seule conversion en cœlioscopie traditionnelle et une conversion en laparotomie ont dû être faites. La durée moyenne de séjour était de 2 jours[1–3].Discussion et conclusionNotre étude confirme ainsi largement la faisabilité de la chirurgie annexielle par mono-trocart avec les instruments droits standards de cœliochirurgie. Il n’y a donc nulle nécessité d’investir dans des instruments spécifiques. La cœliochirurgie permet d’éviter d’introduire d’autres trocarts, sources potentielles de complications vasculaires, neurologiques, urinaires ou digestives. Si cette chirurgie nécessite d’apprendre une nouvelle gestuelle, elle est néanmoins à la portée de tous, pour ce qui est de la chirurgie annexielle en gynécologie.