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Le syndrome d’excitation génital permanent : revue de la littérature

Auteurs : Thubert T1, Brondel M2, Jousse M2, Le Breton F2, Lacroix P2, Deffieux X1, Amarenco G2
Affiliations : 1Service de gynécologie-obstétrique et médecine de la reproduction, hôpital Antoine-Béclère, AP–HP, 92141 Clamart, France2Service de neuro urologie, hôpital Tenon, AP–HP, 4, rue de la chine, 75020 Paris, France
Date 2012 Décembre, Vol 22, Num 17, pp 1043-50Revue : Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologieType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.purol.2012.07.016
Revue de la littérature
Résumé

ButLe syndrome d’excitation sexuelle permanent oupersistent genital arousal disorder(PGAD) est une pathologie rarement rapportée. Sa reconnaissance est utile pour ne pas étiqueter comme purement psychogène une symptomatologie très protéiforme.Matériel et méthodesIl s’agit d’une revue de la littérature réalisée à partir d’une recherche bibliographique surPubmed,Medline,EmbaseetCochrane. Les termes utilisés étaientpersistant genital arousal, restless genital syndrome persitant genital arousal syndrome persistant sexual arousal syndrome. Trois cent articles ont été trouvés. Nous avons sélectionné les 37 articles se rapportant réellement au PGAD.RésultatsLa prévalence du PGAD semblait plus fréquente que suspecté (1 %). Son diagnostic clinique repose sur cinq critères diagnostiques. Le PGAD était associé dans 67 % des cas à une hyperactivité vésicale, dans 67 % des cas à un syndrome des jambes sans repos et dans 55 % des cas à des varices pelviennes. La symptomatologie reposait sur des sensations génitales non voulue et intrusives équivalentes à celle d’un orgasme. La localisation des symptômes était variable : clitoris (78 %), lèvres (28 %), vagin (55 %), les trois combinés (44 %). Les hypothèses étiologiques étaient multiples. La démarche diagnostique comprend un examen clinique rigoureux associé à des examens complémentaires (IRM cérébrale et spinale, IRM et échographie pelvienne, exploration biologiques). Les prises en charge thérapeutique sont variables comprenant psychothérapie, traitement médicamenteux (sous clonazepam 56 % des patientes ont une amélioration des symptômes de 50 à 90 % de manière durable), stimulation électrique transcutanée (TENS)…ConclusionLa connaissance du PGAS permettra aux praticiens de proposer à leur patiente une prise en charge spécifique.

Mot-clés auteurs
Syndrome d’excitation sexuel permanent; Syndrome des membres inférieurs sans repos; Syndrome d’excitation génital permanent; Syndrome génital sans repos;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Thubert T, Brondel M, Jousse M, Le Breton F, Lacroix P, Deffieux X, Amarenco G. Le syndrome d’excitation génital permanent : revue de la littérature. Prog. Urol.. 2012 Déc;22(17):1043-50.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 20/10/2016.


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