L’origine des maladies auto-immunes est mutifactorielle. Le stress en est probablement une des composantes étiologiques. Il est en effet souvent retrouvé à l’interrogatoire des patients ayant une maladie auto-immune ou lors des rechutes de celle-ci comme élément déclencheur. Les conséquences biologiques du stress sont de mieux en mieux comprises. Au cours du stress, les glucocorticoïdes et les catécholamines libérées par l’axe hypothalamo-hypophysaire vont modifier l’équilibre des balances cytokiniques Th1/Th2 et Th17/Treg et être à l’origine d’une inhibition de l’immunité cellulaire, d’une diminution de la tolérance immunitaire et d’une stimulation de l’immunité humorale. Ces modifications exposent les individus entre autre aux maladies auto-immunes. La prise en charge spécifique du stress devrait donc faire partie du traitement d’une maladie auto-immune.