IntroductionMoins de 250 tumeurs primitives des voies lacrymales sont rapportées dans la littérature internationale. Leurs signes cliniques, pauvres et peu spécifiques, sont souvent responsables d’un retard au diagnostic. Le traitement des tumeurs malignes épithéliales est chirurgical éventuellement suivi de radiothérapie.Patients et méthodesIl s’agit d’une étude rétrospective portant sur cinq patients porteurs d’une tumeur maligne des voies lacrymales.RésultatsTrois patients présentaient un carcinome relevant d’un traitement chirurgical en monobloc avec reconstruction. Une radiothérapie postopératoire a été réalisée dans un cas. Une patiente a présenté une évolution locale et ganglionnaire concomitante à trois ans pour laquelle elle a bénéficié d’un traitement curatif. Deux autres patients présentaient un lymphome malin non hodgkinien B diffus à grandes cellules.DiscussionLes symptômes précoces des tumeurs des voies lacrymales sont peu spécifiques et évoquent une dacryocystite. La réalisation d’un dacryoscanner, d’une IRM et d’une rhinoscopie peut permettre un diagnostic précoce. Le traitement chirurgical requiert de larges marges d’exérèse et une reconstruction de la région canthale interne.ConclusionLa précocité du diagnostic limite les séquelles fonctionnelles secondaires au traitement chirurgical, l’importance de la reconstruction et améliore la survie.
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Deneuve S, Bidault F, Casiraghi O, Le Ridant A-M, Kolb F, Piaton J-M, Julieron M. Tumeurs primitives des voies lacrymales : pièges diagnostiques et thérapeutiques. Journal français d'ophtalmologie. 2013 Avr;36(4):343-351.
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