ObjectifsÉvaluer les résultats anatomiques et fonctionnels à long terme de la technique de Vecchietti adaptée à la cœlioscopie.Patientes et méthodesÉtude rétrospective monocentrique évaluant huit patientes (âge médian : 18 ans) présentant une agénésie vaginale (pour sept d’entre elles un syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser), opérées entre 1997 et 2011 selon la technique de Vecchietti adaptée à la cœlioscopie. La technique chirurgicale et les complications ont été évaluées, ainsi que la fonction sexuelle par le FSFI après appariement à une population témoin. Chaque patiente a été appariée à trois témoins du même âge.RésultatsAucune complication chirurgicale grave n’a été retrouvée. Après intervention, la profondeur moyenne vaginale était de 7,2 cm (4,4–10). Les résultats fonctionnels évalués par le Female Sexual Function Index (FSFI) n’ont pas montré de différence significative entre les deux groupes, (19,2 versus 18 p = 0,82). Le désir, l’éveil, la lubrification, l’orgasme, la satisfaction et la douleur étaient similaires entre les patientes et les témoins.Discussion et conclusionLa création d’un néovagin par la technique de Vecchietti paraît être une procédure rapide, simple et efficace, avec une faible morbidité, donnant d’excellents résultats anatomiques et fonctionnels.