La technique de Kato est devenue la technique de référence pour toutes les études sur la bilharziose intestinale. La répétabilité et la reproductibilité sont décevantes, la sensibilité est faible, mais elle est facile, peu onéreuse, rapide et s'avère parfaitement adaptée aux enquêtes épidémiologiques pour surveiller l'efficacité d'un traitement de masse. Pour une interprétation optimale des résultats, une étude des incertitudes de mesures de cette analyse a été menée dans l'esprit du guide Cofrac et de la norme ISO 15189. La répétition des examens chez un même individu à quelques jours d'intervalle permet d'augmenter nettement la sensibilité de la technique de Kato, ce qui autorise son emploi comme technique en biologie clinique.