Le groupe de travail UCC de la SFGG a travaillé en collaboration avec la DGOS pour réaliser un état des lieux des UCC en France grâce à une enquête nationale. Sur les 55 UCC ouvertes en 2011, 43 ont répondu au questionnaire. Les UCC accueillaient très majoritairement des patients relevant des critères d'admission prévus dans le cahier des charge ministériel du 15 septembre 2008, à savoir des patients déments, valides, en situation de crise se manifestant par des troubles du comportement perturbateurs. Le bénéfice du séjour était communément mesuré par le NPI (neuropsychiatric inventory) qui passait en moyenne de 32 à 18. Majoritairement, les thérapies corporelles, cognitives et sensorielles étaient pratiquées, mais des missions de court-séjour (diagnostic, prise en charge de pathologies aiguës) étaient aussi assurées par un quart des UCC. Les effectifs médicaux et soignants étaient très disparates d'une UCC à l'autre. Près de la moitié des UCC ont déclaré avoir un effectif insuffisant, et un tiers a signalé un manque de formation. La difficulté la plus souvent citée (81 % des UCC) se situait pour la sortie avec une durée moyenne de séjour de 36 jours. D'un point de vue architectural, même si le nombre de lits était respecté (11 en moyenne), seulement 58 % des UCC avaient des chambres seules exclusives. L'hétérogénéité retrouvée dans cette enquête incite aux échanges de pratique.