De nombreuses études ont mis en évidence qu’une variation de poids significative au cours du traitement par chimiothérapie chez des femmes traitées pour un cancer du sein non métastatique était un facteur de mauvais pronostic. Cependant, les causes et les mécanismes impliqués dans ce phénomène restent moins connus. Cette revue fait état des connaissances actuelles sur les causes du déséquilibre énergétique au cours du traitement par chimiothérapie et sur les mécanismes qui ont été proposés comme responsables de l’augmentation du risque de rechute et de décès dans ce groupe de population. Les stratégies préventives actuelles portent sur les programmes d’activité physique mais également sur l’utilisation de la metformine, un antidiabétique oral, pendant et après la chimiothérapie.