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Myasthénie et auto-anticorps : physiopathologie des différentes entités

Auteurs : Berrih-Aknin S, Le Panse R1
Affiliations : 1Unité mixte de recherche (UMR), CNRS UMR7215/Inserm U974/UPMC UM76/AIM, thérapie des maladies du muscle strié, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 105, boulevard de l’Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France
Date 2014 Juillet, Vol 35, Num 7, pp 413-420Revue : La Revue de médecine interneType de publication : revue de la littérature; article de périodique; DOI : 10.1016/j.revmed.2013.09.012
Mise au point
Résumé

La myasthénie se caractérise par une faiblesse musculaire et une fatigabilité anormale à l’effort. C’est une maladie auto-immune due à la présence d’anticorps dirigés contre des composants de la membrane musculaire localisés au niveau de la jonction neuromusculaire. Dans la majorité des cas, il s’agit d’auto-anticorps dirigés contre le récepteur de l’acétylcholine (RACh). Récemment d’autres cibles ont été décrites, telles que les protéinesmuscle-specific kinase(MuSK) oulipoprotein related protein 4(LRP4). L’origine de la réponse auto-immune n’est pas connue, mais les anomalies thymiques et les défauts de régulation du système immunitaire jouent certainement un rôle majeur chez les patients avec anticorps anti-RACh. Une prédisposition génétique influence très probablement la survenue de la maladie. Quant aux hormones sexuelles, elles jouent vraisemblablement un rôle dans la forme précoce de la maladie. La faiblesse musculaire est fluctuante et s’aggrave avec l’effort. La classification de la myasthénie peut être faite en fonction de la localisation des muscles atteints (oculaire versus généralisée), l’âge de début des symptômes, les anomalies thymiques et le profil des auto-anticorps. Ces critères permettent d’optimiser la prise en charge et le traitement des patients. Dans cette revue, nous analyserons les derniers concepts de la physiopathologie de la myasthénie en fonction des différents sous-groupes de la pathologie, en décrivant notamment le rôle des facteurs immunologiques, génétiques et environnementaux dans le développement de cette maladie. L’origine potentiellement virale de cette maladie sera évoquée. Enfin, nous discuterons de l’importance des tests biologiques disponibles pour confirmer le diagnostic.

Mot-clés auteurs
Récepteur de l’acétylcholine; MuSK; LRP4; Thymus; Inflammation;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Berrih-Aknin S, Le Panse R. Myasthénie et auto-anticorps : physiopathologie des différentes entités. Rev Med Interne. 2014 Jui;35(7):413-420.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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