L’antibioprophylaxie vise à prévenir les infections postopératoires grâce à l’utilisation d’un antibiotique, qui va s’opposer à la prolifération des germes présents au niveau du site opératoire. C’est un moyen très efficace de lutte contre les infections postopératoires, mais ce n’est pas le seul ; les autres règles d’hygiène et de prévention des infections demeurent essentielles. Cette utilisation n’est pas sans effets secondaires : augmentation des résistances, modification de la flore bactérienne des patients, effets toxiques possibles (allergies en particulier). C’est pourquoi des règles strictes président à son utilisation. Les plus importantes sont : 1) le respect des indications : seules en relèvent certaines interventions de chirurgie propre ou propre contaminées ; 2) le choix des molécules qui doivent cibler les germes présents et doivent être différentes des molécules utilisées dans les traitements curateurs ; 3) point essentiel : la prophylaxie doit débuter immédiatement avant l’intervention et couvrir toute la durée de l’intervention jusqu’à la fermeture, sans jamais dépasser 24 heures.