Points essentielsLe taux de TSH circulanteconstitue l’indicateur le plus précis du fonctionnement thyroïdien. Les normes européennes sont de 0,4 à 4 UI/L (< 2,5 UI/L au premier trimestre de grossesse). Les taux s’accroissent physiologiquement chez le sujet âgé et l’obèse.Les métanéphrines(MN), plasmatiques ou urinaires, sont devenues les paramètres incontournables du diagnostic des phéochromocytomes et/ou paragangliomes. Les concentrations de MN libres plasmatiques constituent le meilleur reflet de la production tumorale. La méthoxytyramine plasmatique est un nouveau biomarqueur de ces tumeurs.La concentration plasmatique d’IGF1 est le reflet de la sécrétion d’hormone de croissance des 24 heures. C’est le biomarqueur le plus précieux du diagnostic de l’acromégalie et de l’efficacité des thérapeutiques. Il est indispensable de disposer de normes spécifiques par tranche d’âge et par sexe.Le dosage sérique de l’hormone antimüllérienne(AMH) offre des performances supérieures au comptage des follicules ovariens par échographie pour le diagnostic des ovaires polymicrokystiques. Des taux sériques > 5 ng/mL (35 pmol/L) constituent un des critères diagnostiques. Dans les insuffisances ovariennes débutantes, la diminution du taux d’AMH précède largement l’augmentation de la FSH.Thyroglobuline (Tg) et calcitonine (CT)sont des biomarqueurs sensibles et spécifiques des cancers différenciés de la glande thyroïde et des cancers médullaires. Il est conseillé d’utiliser toujours les mêmes réactifs de dosage pour le suivi d’un cancer thyroïdien.La chromogranine A(CgA) est le biomarqueur général le plus performant pour le diagnostic et le suivi de différentes tumeurs endocrines (concentrations proportionnelles à la masse tumorale). Malgré le manque de standardisation internationale, certains dosages de CgA sont performants.