Points essentielsEn fin de vie, il faut privilégier la fonction plaisir de l’alimentation par rapport à sa fonction nutritive.La nutrition et l’hydratation artificielles, par voie entérale ou parentérale, sont des techniques de maintien artificiel en vie.Elles sont justifiées systématiquement pour les patients en phase curative qui le nécessitent mais pas pour des patients en phase terminale ou agonique.La crainte de la mort de faim et de soif n’est pas justifiée. Elle relève plus d’une dimension symbolique et phantasmatique que d’une réalité objective.La pratique des soins de bouche est bien plus efficace que la pose d’une hydratation artificielle pour améliorer le confort d’un patient en toute fin de vie.La non-mise en œuvre (ou l’arrêt) d’une nutrition hydratation artificielle peut permettre d’éviter, en fin de vie, une obstination déraisonnable prohibée par la loi.