Le vieillissement physiologique s’exprime par un déclin du système immunitaire qu’il soit qualitatif ou quantitatif, appelé aussi immunosénescence. Les personnes âgées atteintes de cancer sont souvent inéligibles à la chimiothérapie. Les nouvelles immunothérapies (inhibiteurs de PD1, PDL1 et CTLA4) ont fait la preuve de leur efficacité dans de nombreuses indications quel que soit l’âge et sont souvent mieux tolérées que la chimiothérapie. Dans la population âgée, les données de sous-groupe des différentes études pivotales montrent des données d’efficacité et de tolérance plutôt rassurantes, malgré le manque fréquent de puissance étant donné les petits effectifs inclus. Il demeure, toutefois, un doute sur le fait que l’âge puisse être un facteur de risque d’hyperprogression. Des études centrées sur les sujets âgés et des méta-analyses dédiées semblent nécessaires pour avoir des données plus précises.