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Biais de surveillance : quand les apparences sont trompeuses.

Auteurs : Tancredi S1, Cullati S1, Chiolero A1
Affiliations : 1Laboratoire de santé des populations (#PopHealthLab), Université de Fribourg, 1700 Fribourg.
Date 2022 Juillet 13, Vol 18, Num 790, pp 1412-1415Revue : Revue médicale suisseType de publication : résumé en anglais; article de périodique; DOI : 10.53738/REVMED.2022.18.790.1412
Résumé

La surveillance en santé publique consiste à recueillir et à analyser en continu des données relatives à la santé, puis à les transformer en informations utiles pour la décision. On parle de biais de surveillance lorsque les différences de fréquence d’une maladie sont dues à des variations dans les modalités de détection plutôt qu’à des changements du risque réel de cette maladie dans la population. Ce biais est fréquent car l’activité de surveillance repose de plus en plus souvent sur des données qui ne sont pas collectées primairement pour la surveillance, notamment celles provenant des prestataires de soins de santé. De nombreuses maladies (comme le Covid-19, le cancer de la prostate ou l’hypertension) sont sujettes à un biais de surveillance. Ce biais nuit également à la surveillance de la qualité des soins.

 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Tancredi S, Cullati S, Chiolero A. Biais de surveillance : quand les apparences sont trompeuses. Rev Med Suisse. 2022 Jui 13;18(790):1412-1415.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 20/07/2022.


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