Neuropathie mentonnière bénigne.
Auteurs : Baron JC1Un homme de 49 ans, sans antécédent neurologique notable, mais ayant un surpoids, une dyslipidémie et des troubles modérés de la glycorégulation, présenta au réveil une hypoesthésie mentonnière gauche, qui régressa complètement en quelques semaines, sans autre symptôme avec un recul d'un an. Aucune étiologie ne fut retrouvée. A notre connaissance, un seul cas semblable, resté lui-aussi inexpliqué, a été rapporté. L'hypothèse d'un mécanisme microvasculaire, en rapport avec les facteurs de risque, est prudemment soulevée ; ce mécanisme a été invoqué dans les quelques cas publiés de neuropathie mentonnière régressive au cours de la drépanocytose et de certaines vascularites. Contrairement aux notions classiques, la neuropathie mentonnière peut occasionnellement se révéler bénigne.