Que peut-on attendre aujourd'hui du dosage des récepteurs d'oestrogènes et de progestérone dans la thérapie des cancers du sein?
Auteurs : Goussard J1, Génot JYDepuis les premières publications des années 1975 reliant présence de récepteurs d'œstrogènes et de progestérone et réponse à une hormonothérapie, de nombreuses données nouvelles sont venues préciser la notion d'hormonodépendance. Par exemple, les tumeurs ne sont pas récepteurs positives ou négatives mais en contiennent des quantités variables synthétisées par une fraction plus ou moins importante de la population tumorale. Ainsi comprend-on mieux la notion de réponse partielle et d'échappement. La détection d'un récepteur par les méthodes de dosage ne donne pas d'indication sur sa fonctionnalité, et de nombreux travaux de biologie moléculaire montrent que des récepteurs d'œstrogènes peuvent être mutés, peuvent ne plus induire les gènes qui sont sous leur dépendance, et en induire éventuellement d'autres.