Y a-t-il une composante génétique de l'hyperréactivité bronchique dans l'espèce humaine?
Auteurs : Lockhart A1Affiliations : 1Laboratoire de Physiologie Respiratoire, Faculté de Médecine Cochin Port-Royal, Hôpital Cochin, Université Paris V.
Date 1994, Vol 11, Num 2, pp 123-30Revue : Revue des maladies respiratoiresType de publication : article de périodique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain; revue de la littérature; Résumé
L'existence d'une composante héréditaire, génétique de l'hyperréactirité bronchique non spécifique dans l'espèce humaine est un sujet controversé. De ce fait, »l'hypothèse hollandaise«, veille de plus de vingt ans et selon laquelle l'hyperréactivité bronchique serait un facteur favorisant l'apparition de bronchite chronique ou d'asthme, n'est toujours pas étayée par de solides arguments. Dans certaines races pures de souris et de rats, l'hyperréactivité bronchique à l'acétylcholine ou à la sérotonine est transmise selon un mode monogénique mendélien, ou polygénique.
Mot-clés auteurs
Bronche; Déterminisme génétique; Homme; Hyperréactivité;