Le curage axillaire, actuellement incontournable dans le traitement conservateur du cancer du sein, n'en est pas moins grevé d'un bon nombre de complications. Il intéresse classiquement les deux étages inférieurs de Berg. En 1988, puis 1989, apparaissaient des modifications techniques faisant l'objet de cette étude, à savoir le capitonnage du creux axillaire, traitement préventif de la lymphocèle post-opératoire, et, plus récemment, la lymphadénectomie axillaire fonctionnelle (LAF) ajoutant au curage traditionnel le respect systématique du nerf cutané médial, des deux perforants intercostaux, et surtout celui du pédicule thoracique latéral (artère et veine mammaires externes).