Des souris Balb-C âgées (10 ou 12 mois) ont été soumises au test de la nage forcée (NF) après traitement par l'imipramine ou par des agonistes glycinergiques A (agissant sur les récepteurs sensibles à la strychnine). Ces derniers, mais non l'imipramine (IMI), ont développé un effet anti-immobilité, prédisant une activité antidépressive, au cours de la NF. Le même résultat a été obtenu chez de jeunes souris (4 mois) ayant subi, 48h avant l'administration d'IMI ou de N-linoléyl glycine (glycinergique A) ou de D-cyclosérine (glycinergique B), un traitement chronique (7 jours) glycinergique A ou B (agissant sur les récepteurs insensibles à la strychnine). Ces résultats confirmeraient les théories récentes sur les effets (aigus ou chroniques) anti-NMDA de l'IMI et soulèveraient des questions intéressantes sur l'éventuelle activité antidépressive des agonistes glycinergiques A.