Plaques photostimulables ou films conventionnels pour les clichés pulmonaires "au lit" en radiopédiatrie? Une étude comparative de la qualité de l'image et de la dose délivrée aux patients.
Auteurs : Maccia C1, Docou le Pointe H, Fery-Lemonnier E, Nadeau X, Montagne JP, Charpentier E, Ariche-Cohen M, Viens-Bitker CUne étude comparative de la qualité de l'image et de la dose délivrée au cours des examens pulmonaires «au lit» effectués à l'aide d'écrans-films conventionnels ou de plaques photostimulabes, a été réalisée en 1993 au sein d'un service de radiopédiatrie. Soixante et onze enfants (36 garçons et 35 filles) d'âges compris entre 9 jours et 18 ans (moyenne: 43 mois) ont été inclus dans l'étude. Les performances techniques de tout le matériel radiologique utilisé ont été contrôlées et un suivi sensitométrique permament a été mis en place. Chaque patient a été soumis à une radiographie conventionnelle et à trois clichés «photostimulables» (les mAs sélectionnés dans la réalisation des clichés «photostimulables» ont été progressivement réduits par rapport à ceux correspondant à la technique conventionnelle (réduction maximum: 60 %)). La mesure de la dose «in vivo» a été réalisée à l'aide de dosimètres thermoluminescents (FLi TLD100). L'évaluation de la qualité de l'image de 284 clichés (213 «photostimulables» + 71 conventionnels) a été confiée à trois radiologues indépendants. Si les plaques photostimulables permettent d'obtenir des images à un coût radique très faible (- 50 % par rapport aux cassettes conventionnelles), cette réduction de dose n'est pas toujours accompagnée d'une qualité d'image significativement différente de celle des images conventionnelles. Les avantages et les inconvénients de ces deux aspects sont discutés.