Se connecter
Rechercher

Recherche clinique et consentement éclairé. Aspects éthiques et déontologiques

Auteurs : Hoerni B1
Affiliations : 1Section éthique et déontologie du Conseil national de l'Ordre des médecins, Paris, France.
Date 1997 Mars 4, Vol 84, Num 3, pp 311-2Revue : Bulletin du cancerType de publication : article de périodique;
Point de vue
Résumé

La recherche clinique, indispensable aux progrès – que l’on peut souhaiter les plus nombreux et les plus rapides –, répond à 2 impératifs. Elle ne se conçoit qu’avec une rigueur méthodologique nécessaire pour la validité de ses conclusions. Elle doit respecter des principes éthiques sur lesquels on insistera surtout ici.Le premier de ces principes est inscrit à l’article 16-3 du Code civil (loi du 29 juillet 1994) : « Il ne peut être porté atteinte à l’intégrité du corps humain qu’en cas de nécessité thérapeutique pour la personne. Le consentement de l’intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n’est pas à même de consentir. »En deux phrases tout est dit sur ce qui conditionne ce que j’ai proposé d’appeler « l’exception médicale » : le médecin a le pouvoir exorbitant du droit commun de porter atteinte à l’intégrité des personnes. Cette autorisation est soumise à deux exigences principales : que son intervention ait une intention thérapeutique, avantageuse pour l’intéressé ; que la personne donne son accord pour cette intervention.

 Source : John Libbey Eurotext
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Hoerni B. Recherche clinique et consentement éclairé. Aspects éthiques et déontologiques. Bull Cancer. 1997 Mar 4;84(3):311-2.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/06/2018.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.