Imagerie par résonance magnétique dans les déchirures méniscales en anse de seau.
Auteurs : Dfouni N1, Kindynis PH, Garcia J, Bosson DBut de l'étude : préciser la sémiologie IRM des déchirures méniscales en anse de seau et l'efficacité de cette technique pour faire leur diagnostic. Matériel et méthode : étude rétrospective de 30 patients avec une anse de seau et 30 avec une déchirure d'un autre type, prouvées par arthroscopie. Les signes de déchirure en anse de seau ont été recherchés : « fragment à distance », « double ligament croisé postérieur », « serpent » et « double corne antérieure ». Résultats : un diagnostic correct d'anse de seau n'a été posé que dans 18/30 des cas. Dans 17 cas, plusieurs signes d'anse de seau ont été associés chez le même patient. Le « double ligament croisé postérieur » apparaît seulement dans les cas de ménisque interne. Les 12 cas d'anse de seau mal diagnostiqués ont été classés comme déchirure de stade III, sans anse de seau ; 9 n'étaient pas luxés dans l'échancrure intercondylienne lors de l'arthroscopie. La concordance diagnostique entre les observateurs a été excellente, K = 0.88. Conclusion : le diagnostic d'une déchirure méniscale en anse de seau, si elle est luxée, peut être posé si un ou plusieurs de ces 4 signes est présent. Les autres lésions méniscales ne sont qu'exceptionnellement confondues avec celles-ci.