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Immunoglobulines A sériques et salivaires dans la dermatite atopique. Etude prospective et comparative témoins-malades.

Auteurs : Voltz JM1, Molé C, Aubin F, Gibey R, Faivre B, Seilles E, Humbert P
Affiliations : 1Service de Dermatologie I, CHU St-Jacques.
Date 1998 Février, Vol 125, Num 2, pp 100-4Revue : Annales de dermatologie et de vénéréologieType de publication : article de périodique;
Résumé

Les études du système IgA dans la dermatite atopique sont peu nombreuses. Des travaux ont montré qu'un déficit transitoire en IgA sérique dans la petite enfance pouvait jouer un rôle dans la survenue de maladies atopiques. D'autre part, des études plus récentes ont rapporté une baisse des IgA salivaires chez des malades ayant une dermatite atopique. Le but de notre travail était d'étudier le système IgA dans le sérum et la salive au cours de la dermatite atopique Patients et méthodes. Nous avons réalisé une étude contrôlée prospective de janvier 1994 à mai 1996. 46 malades ayant une dermatite atopique et 52 volontaires sains appariés pour l'âge et le sexe ont été inclus. Les malades atopiques avaient au moins trois critères majeurs et mineurs définis par Hanifin et Rajka, tandis que les sujets témoins n'avaient aucun de ces critères. La salive était recueillie à l'aide d'un petit cylindre de coton (Salivette®) gardé dans le sillon gingivojugal. Les IgA totales sériques et salivaires étaient dosées par néphélométrie et immunofluorométrie en temps retardé tandis que les IgA sécrétoires étaient mesurées par une technique immunoenzymatique de type « sandwich ». Les éosinophiles circulants et les IgE totales étaient également quantifiés. L'interprétation des résultats était réalisée avec le test de comparaison des moyennes par la méthode de l'écart réduit au risque de 5 p. 100. Résultats. Les IgA totales et sécrétoires étaient quantifiées dans tous les prélèvements de sérum et de salive. Nous n'avons pas trouvé de différence statistiquement significative entre les groupes de sujets pour les IgA totales et sécrètoires, que ce soit dans le sérum ou la salive. Seuls les éosinophiles sanguins et les IgE totales étaient significativement plus élevées chez les atopiques. Discussion. Aucun sujet n'avait de déficit en IgA sérique ou salivaire. Bien que non statistiquement significatives, les concentrations d'lgA totales sériques et salivaires du groupe topique étaient en moyenne plus élevées que celles du groupe témoin suggérant une stimulation du système immunitaire muqueux au cours de la DA.

Mot-clés auteurs
Dermatite atopique; Exploration immunologique; Homme; IgA; Salive; Sérum;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Voltz J M, Molé C, Aubin F, Gibey R, Faivre B, Seilles E, Humbert P. Immunoglobulines A sériques et salivaires dans la dermatite atopique. Etude prospective et comparative témoins-malades. Ann Dermatol Venereol. 1998 Fév;125(2):100-4.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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