Se connecter
Rechercher

Traitement des adénomes hypophysaires.

Auteurs : Chanson P1
Affiliations : 1Service d'Endocrinologie et des Maladies de la Reproduction, CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre.
Date 1998 Décembre 12, Vol 27, Num 39, pp 2077-87Revue : La Presse médicaleType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

Le traitement des adénomes hypophysaires est maintenant mieux codifié, les diverses stratégies thérapeutiques ayant fait l'objet de nombreuses études évaluant leurs résultats respectifs. Malheureusement, la rareté de cette pathologie rend difficile la mise en place de grands essais cliniques comparatifs et les recommendations thérapeutiques reposent encore beaucoup sur l'avis d'experts. L'adénome à prolactine (PRL), lorsqu'il est de petite taille (< 10 mm), relève, au choix, d'un traitement chirurgical (adénomectomie, par voie transsphénoïdale en général) ou d'un traitement médicamenteux, par agoniste dopaminergique: bromocriptine, quinagolide ou cabergoline, ces 2 derniers médicaments étant plus efficaces et mieux tolérés que leur ancêtre, la bromocriptine. En cas de macroadénome, les faibles chances de succès de la chirurgie font maintenant préférer, dans la majorité des cas (y compris s'il existe des troubles visuels, tant leur effet peut être rapide), un traitement par agoniste dopaminergique, capable non seulement d'abaisser la PRL mais surtout de réduire le volume tumoral (dans > 70 % des cas). L'acromégalie relève, en première intention, du traitement chirurgical. En cas de non-guérison postopératoire (les critères de « guérison » de l'acromégalie sont, en 1998, beaucoup plus stricts qu'avant) un traitement par analogue de la somatostatine et/ou une radiothérapie hypotha lamo-hypophysaire sont recommandés. Les analogues de la somatostatine sont maintenant administrés en formulation prolongée permettant une injection mensuelle (octréotide LP) ou tous les 10-14 jours (lanréotide LP). La maladie de Cushing est guérie dans > 80 % des cas par la chirurgie: t c'est donc le traitement de première intention. En l'absence de succès chirurgical, une radiothérapie est proposée, doublée, si besoin, en attendant les effets retardés de celle-ci, d'un traitement médicamenteux par un anticortisolique (mitotane). Les adénomes cliniquement non fonctionnels doivent être opèrés. Systématiquement, pour certains, uniquement en cas de reliquat postopératoire pour d'autres, une radiothérapie est aussi proposée.

Mot-clés auteurs
Adénome; Agoniste; Analogue; Article synthèse; Asymptomatique; Chimiothérapie; Chirurgie; Cushing syndrome; Homme; Hyperthyroïdie; Hypophyse; Mitotane; Prolactinome; Radiothérapie; Récepteur dopaminergique; STH; Somatostatine; TSH; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Chercher l'article
Accès à distance aux ressources électroniques :
Sur Google Scholar :  Sur le site web de la revue : En bibliothèques :
Exporter
Citer cet article
Chanson P. Traitement des adénomes hypophysaires. La Presse médicale. 1998 Déc 12;27(39):2077-87.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.