L’auteure propose une réflexion autour de la question de la répétition à partir de l’œuvre d’une artiste peintre du xxe siècle, Charlotte Salomon, jeune Berlinoise juive fuyant le nazisme en 1939, et dont l’histoire familiale se trouve marquée par une série de suicides depuis quatre générations… L’auteure montre de quelle manière cette production de plus de 1 300 gouaches témoigne de l’effort désespéré de l’artiste peintre de tenter, par l’acte de création, de mettre un terme à la répétition suicidaire à l’œuvre dans son histoire familiale, qui prend l’allure d’une malédiction.