À partir d’une situation clinique, l’auteur envisage la convocation, au pubertaire, d’un certain rapport à la parole – la jactance – comme une opération visant à signifier l’entrée annoncée dans le génital. Il insiste sur le phénomène d’entrebescar, dynamique portée déjà par les tensons médiévales, et qui, plus ou moins adroitement à l’adolescence, relève l’importance des enjeux que supporte désormais le champ de la rencontre.L’auteur reconnaît une série d’occurrences que la jactance vient souligner avec insistance dans le cadre du travail psychique au pubertaire. Dès lors, la jactance procède aussi bien du commentaire ajusté au phénomène pulsionnel, d’une expression du refus du féminin, que d’un mécanisme de défense contre la résurgence d’un archaïque infantile qu’il s’agit à présent, pour l’adolescent, de subjectiver.