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« La rose et le squelette ». L'angoisse de la vieillesse à la fin de la Renaissance à travers les poésies de Ronsard

Auteurs : Benito de la Fuente JDate 2009 Avril 22, Vol 1, Num 79, pp 9-19Revue : Cliniques méditerranéennesDOI : 10.3917/cm.079.0009
Résumé

Au moment de son déclin, qui coïncide avec l’idée très répandue du déclin de la France, en pleines guerres de Religion, Ronsard, qui a été toute sa vie obsédé par l’idée de vieillesse, renie le mythe salvateur de « l’amour printemps », exprimé par la Poésie, qu’il avait érigé contre son obsession, et entrouvre ainsi l’une des portes de la modernité sceptique du xviie siècle, qui aura du mal à croire au progrès harmonieux de l’homme. Avec les nouvelles découvertes, l’homme cesse d’être le centre du monde. Dans cette vision, la vieillesse n’est qu’un effroi que l’on ressent envers soi-même.

Mot-clés auteurs
Squelette; déclin; poésie; printemps; vieillesse; harmonie universelle; effroi;

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 Source : Cairn.info
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Benito de la Fuente J. « La rose et le squelette ». L'angoisse de la vieillesse à la fin de la Renaissance à travers les poésies de Ronsard. Cliniques méditerranéennes. 2009 Avr 22;1(79):9-19.
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Dernière date de mise à jour : 16/06/2024.


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