« Le sport vers le féminisme ». L'engagement du milieu athlétique féminin français au temps de la FSFSF (1917-1936).
Auteurs : Rosol NDate 2004 Décembre 01, Vol 4, Num no 66, pp 63-77Revue : StapsDOI : 10.3917/sta.066.0063Le développement de l’athlétisme féminin par la Fédération des Sociétés Féminines Sportives de France (FSFSF), de 1917 à 1936, est freiné par un déterminisme social issu de la domination hégémonique des hommes sur les femmes. L’appropriation féminine de l’athlétisme provoque la montée d’un antiféminisme dirigé contre les athlètes. L’hypothèse avancée est donc celle d’un féminisme naissant en réaction d’un antiféminisme social, médical et sportif. Ce féminisme « sportif » s’observe au sein du milieu athlétique féminin, chez les athlètes, les dirigeantes fédérales et les partisan(e)s des sports féminins. Cette recherche sur le féminisme s’associe à celle sur le genre et se traduit par un questionnement sur les rapports hommes/femmes dans un sport de tradition masculine. Les revendications du milieu athlétique féminin portent sur la disparition des inégalités de sexe en athlétisme, mais aussi dans les domaines professionnel, familial et civique. L’un des enjeux féministes consiste aussi à montrer que l’émancipation sociale féminine contribue à une complémentarité dans les rapports hommes/femmes.
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.