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Faut-il réaliser une IRM et un bilan hormonal hypophysaires avant un traitement par agoniste LHRH (leuprolide) pour un cancer de prostate : à propos d’un cas

Auteurs : Verret S, Germain N1
Affiliations : 1CHU St Étienne, endocrinologie, St Étienne, France
Date 2015 Septembre, Vol 76, Num 4, pp 382-382Revue : Annales d'endocrinologieDOI : 10.1016/j.ando.2015.07.254
P009
Résumé

IntroductionL’apoplexie hypophysaire est une complication connue des macroadénomes favorisée par l’injection de neuropeptides hypothalamiques soit diagnostique[1]soit thérapeutique[2].Cas cliniqueNous rapportons le cas d’un homme de 83 ans sans adénome hypophysaire connu et sous warfarine pour trouble du rythme. Traité par leuprolide, agoniste LHRH, pour son cancer de prostate, il a brutalement présenté, après la sixième injection, des céphalées frontales « en coup de poignard » avec ptosis gauche. L’IRM montrait une nécrose hémorragique d’un macroadénome de 19*14*19 mm, envahissant le sinus caverneux et englobant la carotide interne gauche avec effet de masse sur le chiasma optique. Le bilan retrouvait un déficit temporal périphérique au champ visuel et une insuffisance thyréotrope et corticotrope. La RCP a proposé de surveiller du fait du contexte de l’absence de sécrétion hormonale et de la faible atteinte du champ visuel. Après un an, l’adénome avait régressé (10*13*21 mm), mais Il persistait les déficits thyréotrope et corticotrope substitués.DiscussionNous rapportons une observation inhabituelle puisque survenant sans adénome connu et après un délai long car cet « effet flaire up » est plutôt décrit après la première injection. On peut d’autant plus s’étonner du délai que la warfarine a été décrite comme potentialisateur[3].ConclusionSans imposer l’IRM systématique, cette observation pourrait inciter à proposer un bilan hormonal au préalable à la recherche de déficit hormonal annonciateur de macroadénome.

 Source : Elsevier-Masson
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Verret S, Germain N. Faut-il réaliser une IRM et un bilan hormonal hypophysaires avant un traitement par agoniste LHRH (leuprolide) pour un cancer de prostate : à propos d’un cas. Ann. Endocrinol. (Paris). 2015 Sep;76(4):382-382.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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