ObjectifsLa neuropathie périphérique est une complication fréquente du diabète. Sa forme douloureuse, la neuropathie diabétique douloureuse (NDD), représente la cause la plus fréquente de la douleur neuropathique. La NDD doit être systématiquement recherchée par l’interrogatoire, son diagnostic est clinique. L’objectif de notre travail est de déterminer la fréquence, les facteurs de risque de la neuropathie diabétique douloureuse et d’évaluer son impact sur la qualité de vie.Patients et méthodesÉtude rétrospective ayant intéressée les patients diabétiques de type 2 suivis au service d’endocrinologie et diabétologie de Fès sur une période de 3 ans (2016–2018).Résultats et discussionL’étude avait concerné 391 patients diabétiques dont 64 % de sexe féminin. La moyenne d’âge était de 61,07 ± 10 ans. La durée moyenne d’évolutivité du diabète était de 10,07 ans. La moyenne de HbA1c était de 9,08 % avec des extrêmes de 6,5 à 14 %. La dyslipidémie représentait le facteur de risque prédominant étant présente chez 66,3 % de nos patients. La rétinopathie diabétique était la complication la plus dominante avec un pourcentage de : 38,3 %. Un score de DN4 > 4 était retrouvé chez 26,3 % des patients, les brûlures et les fourmillements étaient les manifestations les plus rapportées. Les principaux facteurs de risque étaient respectivement l’ancienneté du diabète et le déséquilibre glycémique. La neuropathie diabétique douloureuse demeure largement sous-diagnostiquée et sous-traitée. Sa forme douloureuse à des conséquences néfastes pour la qualité de vie. Le diagnostic est clinique et la disponibilité d’un outil facile et précis pour la douleur neuropathique comme le DN4 permet de faciliter son approche diagnostic.