IntroductionUne enquête sur la prise en charge des AVC en France a été menée en juin 2006 par la SFNV en partenariat avec la DHOS.ObjectifsPréciser les conditions d’utilisation du traitement par thrombolyse intraveineuse dans l’infarctus cérébral, en 2005.MéthodesUn questionnaire concernant les structures et les modalités de prise en charge des AVC a été envoyé aux 201 établissements publics et PSPH où travaillait un neurologue en juin 2006, et 197 d’entre eux ont répondu.L’un des volets du questionnaire concernait la thrombolyse intraveineuse : nombre de patients traités en 2005, examens complémentaires disponibles, modalités de surveillance (permanence médicale), structures de prise en charge.RésultatsAu total, 1 080 patients ont été traités, dans 88 établissements (entre 1 et 63 par établissement).Un tiers des établissements ont une IRM fonctionnant 24 h/24 mais pas toujours accessible en urgence. La moitié des thrombolyses a été faite dans des services ayant une garde de médecin sur place, 30 p. 100 dans des unités dédiées sans garde sur place, ayant ou non une astreinte, et 20 p. 100 hors lits dédiés aux AVC.DiscussionEnviron 1 p. 100 des infarctus cérébraux en France sont thrombolysés. Le traitement est effectué 1 fois sur 5 dans des établissements n’ayant pas d’unité neurovasculaire, 1 fois sur 3 dans des unités dédiées sans permanence médicale la nuit. L’accès aux examens complémentaires en urgence varie selon les établissements. La dotation en structures et personnels dédiés est hétérogène selon les régions.ConclusionAfin d’améliorer les conditions de sécurité du traitement par thrombolyse en France, il est indispensable que l’offre de soins évolue rapidement selon le projet du volet AVC du SROS 3.