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O - 20 Un cas de neuro-Sjögren : une ganglionopathie

Auteurs : Pallix M1, Rist S2, Benhamou C-L2, Lespessailles E2
Affiliations : 1Service de Neurologie — CHU Tours — 37000 Tours — France2Service de Rhumatologie — CHR Orléans — 45000 Orléans — France
Date 2007, Vol 163, Num 4, Supplement 1, pp 129-129Revue : Revue neurologiqueDOI : 10.1016/S0035-3787(07)90736-5
Pathologies diverses
Résumé

IntroductionLes manifestations neurologiques du syndrome de Sjögren (SS) sont rares et peu connues. Nous rapportons le cas d’une atteinte périphérique — ganglionopathie- chez l’un de nos quarante patients suivis pour SS.ObservationDepuis 2000, dans le service de rhumatologie, quarante SS primitifs ont été diagnostiqués, parmi lesquels, onze avaient une atteinte neurologique, périphérique pour neuf d’entre eux.Un homme de quarante-trois ans, suivi pour un SS primitif depuis 2 ans, a présenté en 2001 une hypopallesthésie et des paresthésies invalidantes, symétriques et bilatérales des deux membres inférieurs. Secondairement sont apparus des troubles de l’équilibre, une ataxie proprioceptive, avec persistance de poussées articulaires douloureuses. Le premier électroneuromyogramme réalisé en 2003 était peu contributif. Un nouvel électroneuromyogramme réalisé en 2004 a permis de retrouver des signes en faveur d’une neuropathie sensitive périphérique. Les imageries par résonance magnétique cérébrale et médullaire étaient normales. La biopsie neuromusculaire ne montait pas d’anomalie particulière. Le diagnostic retenu a donc été celui d’une ganglionopathie chez un patient présentant un SS. Les traitements successifs par methotrexate, salazopyrine, leflunomide ont été arrêtés car inefficaces ou mal supportés. En octobre 2006, un traitement par immunoglobulines humaines intraveineuses a été débuté et a permis une amélioration dès le deuxième mois.DiscussionAu cours du SS, une atteinte du ganglion rachidien postérieur par infiltration lymphocytaire, et donc des fibres à destination des voies lémniscales et spinocérébelleuses, peut être rencontrée. La rareté des manifestations neurologiques au cours du SS explique l’absence d’essai randomisé et les difficultés de leur prise en charge. Il semble exister, pour notre patient, une efficacité des immunoglobulines intraveineuses.ConclusionCette observation attire l’attention sur l’atteinte des ganglions postérieurs, caractéristique du SS. À notre connaissance, l’efficacité des immunoglobulines dans cette pathologie n’a pas été rapportée dans la littérature.

 Source : Elsevier-Masson
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Pallix M, Rist S, Benhamou C-L, Lespessailles E. O - 20 Un cas de neuro-Sjögren : une ganglionopathie. Rev. Neurol. (Paris). 2007;163(4):129-129.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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