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) dans une population dermatologique : étude rétrospective sur 102 patients.

Auteurs : Tétu P1, Hamelin A1, Lebrun-Vignes B2, Soria A1, Barbaud A1, Francès C1, Chasset F1
Affiliations : 1Service de dermatologie et allergologie, faculté de médecine, Sorbonne université, hôpital Tenon, AP–HP, 4, rue de la Chine, 75970 Paris cedex 20, France2Centre régional de pharmacovigilance, groupe hospitalier Pitié-Salpétrière, AP–HP, 75013 Paris, France
Date 2018 Juin 20, Vol 145, Num 6-7, pp 395-404Revue : Annales de dermatologie et de vénéréologieType de publication : article de périodique; étude d'observation; DOI : 10.1016/j.annder.2018.03.168
Mémoire original▪
Résumé

ButL’objectif de cette étude était d’étudier la prévalence des effets indésirables (EI) et celle de l’arrêt de l’hydroxychloroquine (HCQ) pour EI dans une population issue d’un recrutement dermatologique.Patients et méthodesIl s’agissait d’une étude rétrospective incluant consécutivement entre janvier 2013 et juin 2014 tous les patients traités ou ayant reçu de l’HCQ. Les EI étaient déclarés à partir d’un questionnaire standardisé puis évalués par un interrogatoire et un examen clinique systématique permettant de guider les éventuelles explorations paracliniques nécessaires. L’imputabilité médicamenteuse était évaluée par la méthode française de pharmacovigilance. Le critère de jugement principal était la prévalence des EI pour lesquels l’HCQ avait un score d’imputabilité intrinsèque « I » supérieur à 2.RésultatsAu total, 102 patients ont été inclus dont 93 femmes, d’âge médian 44,5 ans (22–90). L’indication de l’HCQ était principalement le lupus cutané (n = 70). Cinquante-cinq patients ont déclaré au moins un EI. Parmi les 91 EI déclarés, 59 (65 %) étaient imputables (scoreI > 2), avec une prédominance des EI digestifs (n = 30) et cutanés (n = 21). Les EI étaient responsables d’un arrêt définitif de l’HCQ dans 19 cas. Parmi eux, 8 (42 %) n’étaient pas imputables à l’HCQ. Parmi les 8 diagnostics de maculopathie, 5 ont été infirmés par une équipe ophtalmologique spécialisée.ConclusionPlus de la moitié des patients ont rapporté des EI sous HCQ et ces EI ont été responsables d’un arrêt définitif de l’HCQ dans un tiers des cas. Une évaluation précise de l’imputabilité est nécessaire, en particulier pour les EI oculaires car dans deux tiers des cas ils n’étaient pas imputables à l’HCQ.

Mot-clés auteurs
Hydroxychloroquine; Tolérance; Imputabilité; Effets indésirables;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Tétu P, Hamelin A, Lebrun-Vignes B, Soria A, Barbaud A, Francès C, Chasset F. ) dans une population dermatologique : étude rétrospective sur 102 patients. Ann Dermatol Venereol. 2018 Juin 20;145(6-7):395-404.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 29/01/2019.


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