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019 Apport de la microscopie confocale in vivo dans l’étude de la surface oculaire des animaux de laboratoire

Auteurs : Labbe A, Liang H1, Brignole-Baudouin F1, Pauly A1, Warnet JM1, Baudouin C1
Affiliations : 1Paris
Date 2007, Vol 30, pp 2S156-2S156Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)79831-5
Nouvelles techniques d’imagerie en ophtalmologie
Résumé

ObjectifÉvaluer l’intérêt de la microscopie confocalein vivodans l’étude de la surface oculaire des animaux de laboratoire (lapin, rat, souris).Matériels et MéthodesDans cette étude, les yeux de trois types d’animaux – rat, lapin, souris – ont été analysés en microscopie confocalein vivo. Après avoir décrit l’aspect normal de la surface oculaire de ces animaux, trois différents modèles sont présentés : un modèle d’atteinte toxique, un modèle d’atteinte inflammatoire aiguë et un modèle de néovascularisation cornéenne. Tous les animaux ont été examines à l’aide du module cornéen du Heidelberg Retina Tomograph II (HRT II — RCM) sous anesthésie générale. Dans certains cas, des techniques d’histologie classique, d’immuno-histologie et de cytométrie en flux ont été utilisées pour confirmer les résultats observés en microscopie confocalein vivo.RésultatsUne évaluation qualitative et quantitative de la surface oculaire a été possible grâce à l’utilisation de la microscopie confocalein vivo. L’étude d’un modèle d’atteinte toxique de la surface oculaire a permis d’analyser à un niveau quasi-histologique la toxicité de différentes doses de conservateurs au niveau de la cornée. Dans un modèle d’inflammation aiguë de la conjonctive, la microscopie confocale a permis de quantifier l’inflammation conjonctivale et ainsi de préciser les voies d’activation biologiques impliquées dans cette atteinte. Enfin, un modèle de néovascularisation cornéenne a montré l’intérêt de la microscopie confocalein vivodans l’analyse des néovaisseaux cornéens, de leur genèse et de leur évolution.DiscussionL’évaluationin vivode la surface oculaire des animaux de laboratoire reste une préoccupation pour de nombreux chercheurs en ophtalmologie. La microscopie confocalein vivooffre des images de haute résolution des structures cornéennes de la souris, du rat et du lapin. Cette technique permet d’étudier différents modèles d’atteinte de la surface oculaire — toxique, inflammatoire ou néovasculaire —in vivo, de manière simple et non invasive, à un niveau quasi histologique.ConclusionLa microscopie confocale offre de très nombreuses perspectives pour la réalisation d’étudesin vivosur la surface oculaire des animaux de laboratoire.

 Source : Elsevier-Masson
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Labbe A, Liang H, Brignole-Baudouin F, Pauly A, Warnet JM, Baudouin C. 019 Apport de la microscopie confocale in vivo dans l’étude de la surface oculaire des animaux de laboratoire. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S156-2S156.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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