Introduction« Imagerie neurofonctionnelle » résume les apports techniques à 3 Tesla, connus par ailleurs. Leur application aux voies optiques pré-géniculées isole, pour la première fois, les faisceaux d’axones (2eneurone visuel), depuis la papille jusqu’au noyau géniculé, le 3e neurone (radiations optiques) ayant été présenté dans le passé.Matériels et MéthodesL’expérience en IRM 1,5 T est renouvelée depuis par celle d’une puissance IRM de 3 Tesla. La faisabilité en routine des séquences en tenseur de diffusion, la multiplication des directions calculées, passant de 6 à 55, donnent une nouvelle approche de l’organisation tractale de la substance blanche. La mise en oeuvre de logiciels « en cascade » sur stations de travail spécialisées d’une puissance élevée travaillant sur le réseau Linux spécialisé, permet une instantanéité de calcul modifiant l’approche neuro-anatomique.RésultatsLa présentation iconographique des résultats comporte : 1° La tractographie des directions axonales depuis la papille et le nerf optique dans ses 4 segments, jusqu’au chiasma, 2° le contenu axonal du chiasma, 3° la tractographie des « bandelettes » (elles-aussi, « tractus » en nouvelle nomenclature) jusqu’au relais géniculé, 4° les radiations optiques, enfin, séparées du stratum sagittal externe, dont le faisceau longitudinal inférieur.DiscussionLa « première » de cette présentation, dans la littérature de l’automne 2006, ouvre des perspectives. La « sémiologie tractale » en IRM TD conforte ses acquis. Déviation ou amputation du tractus (refoulement ou interruption traumatique, tumorale) sont un premier élément, modification dans le temps (plaque de SEP et son évolution, p.ex.) constitue un 2° élément. La multiplication des exemples pathologiques ramène aux discussions anatomiques.ConclusionA la vision macroscopique du millimètre des voies optiques à l’approche neurofonctionnelle, le saut nanométrique étudiant la diffusion des molécules d’eau change nos concepts diagnostiques.