Se connecter
Rechercher

062 Rétinochoroïdite toxoplasmique. Profil clinique, diagnostique et thérapeutique

Auteurs : Kalogeropoulos C, Asproudis I1, Flindri V1, Levidiotou S1
Affiliations : 1Ioannina, Grèce
Date 2007, Vol 30, pp 2S168-2S168Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)79874-1
La presbytie
Résumé

ObjectifLe but du travail est l’analyse du profil clinique, diagnostique et thérapeutique par rapport à une série de patients immunocompétents présentant une inflammation active, d’origine toxoplasmique, du segment postérieur de l’œil.Matériels et MéthodesUne étude prospective a porté sur une série de patients recensés entre 1991 et 2006. Le protocole s’agissait de l’analyse des formes cliniques d’inflammation uvéo-rétinienne toxoplasmique, de l’approche diagnostique, des récurrences et des complications de l’inflammation et du traitement.RésultatsCette étude portait sur 92 patients atteints d’une inflammation toxoplasmique concernant le segment postérieur de l’œil avec un suivi allant de 12 à 75 mois. La forme clinique principale (94 % des cas) était celle de la rétinochoroïdite focale, avec ou sans lésions satellites, accompagnée surtout d’une hyalite et moins fréquemment d’une vascularite rétinienne. Les cas présentant une rétinochoroïdite extensive étaient rares. Dans 3 cas de rétinochoroïdite acquise une uvéite hypertensive était présente. Selon l’analyse des données de l’examen clinique et paraclinique, un nombre considérable (32 % des cas) concernait une toxoplasmose oculaire acquise. Le traitement par pyriméthamine, sulfaméthoxazole/triméthoprime ou sulfadiazine et corticothérapie était en général efficace pour la régression de l’inflammation mais moins efficace pour la prévention des récurrences (18 % des cas). Dans 10 % des cas, clindamycine ou azithromycine ont remplacé ou complété le traitement standardisé.DiscussionLe diagnostic de l’inflammation toxoplasmique de l’œil repose sur l’aspect clinique et l’évolution des lésions choriorétiniennes et surtout la recherche et les titres des anticorps anti-toxoplasmiques. L’amplification génique (PCR) sur prélèvement d’humeur aqueuse ou de vitré peut aider le diagnostic dans les cas douteux. En general la trithérapie (sulfamides, pyriméthamine et corticoïdes) donne les meilleurs résultats.ConclusionLa rétinochoroïdite (focale dans la majorité des cas) est la lésion principale de la toxoplasmose oculaire chez les immunocompétents. Les infections acquises chez les adultes immunocompétents sont assez fréquentes, quelquefois avec des manifestations particulières. Les récurrences constituent un problème, mais le traitement est en général efficace.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Kalogeropoulos C, Asproudis I, Flindri V, Levidiotou S. 062 Rétinochoroïdite toxoplasmique. Profil clinique, diagnostique et thérapeutique. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S168-2S168.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.