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153 Injection intra-vitréenne : évaluation rétrospective de la technique et des complications d’une série de 1124 injections

Auteurs : Angulo Bocco MC, Glacet Bernard A1, Zourdani A1, Atmani K1, Mimoun G1, Coscas F1, Colasse Marthelot V1, Papp Pawlak M1, Benyelles N1, Haddad WM1, Pawlak D1, Sayag D1, Parier V1, Leveziel N1, Letien V1, Souied E1, Coscas G1, Soubrane G1
Affiliations : 1Créteil
Date 2007, Vol 30, pp 2S193-2S193Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)79965-5
Les ptérygions
Résumé

ObjectifDepuis le début des années 2000, le traitement par injection intravitréenne a connu un essor fabuleux, principalement grâce aux nouvelles possibilités de traitement de la néovascularisation et de l’œdème maculaire. Cette étude rétrospective a pour but d’analyser leur tolérance à moyen et à long terme et d’analyser les complications observées.Matériels et MéthodesLes dossiers des patients ayant eu une ou plusieurs injections intra-vitréennes réalisées entre 2001 et 2006 ont été analysés rétrospectivement, quelle qu’ait été l’indication (en dehors du traitement de l’endophtalmie) et la nature du produit injecté. Depuis 2003, les injections intra-vitréennes ont été réalisées en externe soit dans une salle propre dédiée, soit au bloc opératoire, dans les conditions réglementaires d’asepsie ; un traitement local antiseptique ou antibiotique était systématiquement prescrit 3 jours avant l’injection intra-vitréenne, un collyre antibiotique était ensuite administré pendant 4 à 10 jours selon les protocoles.Résultats1 124 injections intra-vitréennes ont été réalisées entre 2001 et 2006 dans les indications suivantes : DMLA, œdème maculaire dans le cadre principalement du diabète et des occlusions veineuses rétiniennes. Les produits injectés étaient initialement la triamcinolone (322 yeux), puis le pegaptanib sodium (701), le ranibizumab (81), l’implant de dexamethazone (20). Les patients ont reçu de 1 à 24 injections intra-vitréennes par œil. Les principales complications observées étaient, par ordre de gravité : endophtalmie (1 après triamcinolone), pseudo-endophtalmie (3 après triamcinolone), hypertonie oculaire (48 % après triamcinolone). Une cataracte a été observée dès la 2einjection intra-vitréenne de triamcinolone et a parfois nécessité une exérèse chirurgicale. Aucun cas de décollement de rétine ou de déchirure n’a été observé. Aucune complication générale n’est survenue.DiscussionLes principales complications sont survenues après les injections intra-vitréennes de triamcinolone. Les yeux ayant bénéficié du pegaptanib sodium, du ranibizumab ou de l’implant de dexamethazone n’ont eu aucune complication, même après 24 injections intra-vitréennes itératives.ConclusionDans le respect des conditions d’asepsie, le traitement par injections intra-vitréennes itératives utilisant un produit pharmaceutique adapté aux milieux oculaires semble être bien supporté à moyen et long terme.

 Source : Elsevier-Masson
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Angulo Bocco MC, Glacet Bernard A, Zourdani A, Atmani K, Mimoun G, Coscas F, Colasse Marthelot V, Papp Pawlak M, Benyelles N, Haddad WM, Pawlak D, Sayag D, Parier V, Leveziel N, Letien V, Souied E, Coscas G, Soubrane G. 153 Injection intra-vitréenne : évaluation rétrospective de la technique et des complications d’une série de 1124 injections. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S193-2S193.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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