ObjectifLes anti-angiogéniques ont prouvé leur efficacité dans le traitement de la DMLA exsudative, mais ne semblent pas entraîner de guérison définitive. Afin de limiter le nombre d’injections répétées, leur association à une PDT apparaît logique. Nous avons recherché à examiner l’efficacité de l’application primaire intravitréenne de bevacizumab seule, par rapport à son association à la PDT dans le traitement initial des néo vascularisations choroïdiennes dues à la DMLA.Matériels et Méthodes130 patients présentant une DMLA associée à une NVC ont été étudiés, pour lesquels aucun traitement n’avait encore été initié : 67 patients (groupe 1) ont bénéficié de l’injection intravitréenne de bevacizumab seule, et 63 (groupe 2) ont reçu cette même injection associée à une PDT.DiscussionL’acuité visuelle était dans le groupe 1 de log MAR 0.85 +/- 0.45 avant traitement, log MAR 0.73 +/- 0.44 à trois mois et de 0.82 +/- 0.39 au dernier contrôle. Dans le groupe 2, l’acuité visuelle initiale était de log MAR 0.83 +/- 0.32, de log MAR 0.70 +/-0.38 au troisième mois et de log MAR 0.71 +/- 0.35 au dernier contrôle. Le nombre total d’injections de bévacizumab était de 120 dans le premier groupe contre 86 dans le second groupe. Après un traitement unique associant les deux thérapies 60 % des patients ont montré une résorption complète et définitive de l’œdème maculaire.ConclusionL’association d’un anti-angiogénique à une PDT permet de réduire le nombre d’injections d’anti-angiogénique nécessaires dans le traitement de la DLMA exsudative et semble plus efficace à long terme que l’injection de bevacizumab seule.