ObjectifÉvaluer l’efficacité des injections intra vitréennes de ranibizumab dans le traitement par des anastomoses choriorétiniennes.Matériels et MéthodesÉtude rétrospective de l’efficacité post-thérapeutique des injections de ranibizumab. Les critères d’évaluation étaient basés sur l’évolution de l’acuité visuelle EDTRS, de l’examen biomicroscopique, des lésions angiographiques à la fluorescéine et au vert d’infracyanine et des signes exsudatifs en tomographie par cohérence optique (OCT).RésultatsLes résultats sont variables sur le plan fonctionnel et anatomique dans 5 cas. Parmi les bons résultats, une patiente de 77 ans avec une anastomose choriorétinienne a présenté une évolution défavorable malgré le traitement par 5 injections intravitréennes de pegaptanib ; après 2 injections intra vitréenne de ranibizumab, elle a eu une amélioration de l’acuité visuelle de 2 lignes EDTRS et une disparition complète de l’œdème maculaire cystoïde à l’OCT. L’évolution a été plus défavorable dans d’autres cas, et une diminution importante de l’acuité visuelle de plus de 3 lignes malgré la diminution de l’épaisseur maculaire de 390 à 250 μ a été notée chez un patient.DiscussionLes anastomoses choriorétiniennes sont des formes particulières de DMLA et leur prise en charge thérapeutique est extrêmement difficile en raison des récidives fréquentes malgré le traitement. Aucune thérapeutique n’a fait la preuve de son efficacité et le ranibizumab pourrait constituer un espoir dans le traitement de ces formes d’évolution péjorative.ConclusionL’illustration de ces cas montre l’efficacité variable selon les formes cliniques qu’il est donc essentiel de déterminer car pour certaines d’entre elles, les injections de ranibizumab semblent avoir une meilleure efficacité que les traitements préexistants.