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651 Quantification de l’électrorétinogramme multifocal

Auteurs : Zanlonghi X, Charlier J1, Defoort-Dhellemmes S2, Vermandel S1
Affiliations : 1Pérenchies2Lille
Date 2007, Vol 30, pp 2S335-2S335Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)80464-5
Organisation médico-légale du cabinet
Résumé

ButÉvaluation en clinique d’index de quantification comme outils d’aide à l’interprétation de l’électrorétinogramme multifocal. Ces index de quantification ont été développés pour améliorer la détection d’altérations précoces de l’électrorétinogramme multifocal. La première série d’index compare les amplitudes de P1 (en rapport avec l’activité des couches interne de la rétine) avec l’amplitude de N1 (en rapport avec l’activité des photorécepteurs). La seconde série compare l’amplitude des réponses centrales avec celle des réponses périphériques.Matériels et MéthodesL’électrorétinogramme multifocal a été réalisé dans les mêmes conditions expérimentales dans une série de 71 yeux de sujets normaux et dans un groupe de 32 yeux atteints de pathologiques rétiniennes diverses. L’analyse est faite sur l’amplitude des réponses moyennées de cinq anneaux (0-2, 2-5, 5-10, 10-15 et 15-25 degrés d’excentricité). Le rapport P1/N1 est calculé pour chaque anneau. Les rapports N1/N1 périphérique et P1/P1 périphérique sont calculés pour les quatre anneaux centraux (0-2, 2-5, 5-10, 10-15).RésultatsGroupe de référence d’yeux normaux : les coefficients de variations sont de 21 % pour l’amplitude N1, de 19 % pour l’amplitude de P1. Les rapports P1/N1 et P1/P1 périphérique ont des coefficients de variation significativement plus faibles, respectivement de 12 % et 11 %.Groupe de référence d’yeux pathologiques :dans 11 cas sur 32 yeux, la surface du déficit est plus étendue en utilisant l’index N1/N1 périphérique par rapport à l’étude classique de l’amplitude de N1 seul;dans 14 cas sur 32 yeux, la surface du déficit est plus étendue en utilisant l’index P1/P1 périphérique par rapport à l’étude de l’amplitude de P1 seul;dans 10 cas sur 32 yeux, l’index P1/N1 est en dehors des valeurs normales. 3 de ces cas n’ont pas d’atteintes significatives des index classiques que sont les amplitudes de N1 et de P1 (1 cas d’intoxication à la chloroquine et 2 cas d’intoxications au Vigabatrin).ConclusionL’utilisation de nouveaux index de quantification P1/N1 et P1/P1 périphérique accroît de façon significative la détection des atteintes précoces et aide à l’interprétation des résultats des électrorétinogrammes multifocaux.

 Source : Elsevier-Masson
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Zanlonghi X, Charlier J, Defoort-Dhellemmes S, Vermandel S. 651 Quantification de l’électrorétinogramme multifocal. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S335-2S335.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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