ButDéterminer les facteurs de mauvais pronostic fonctionnel au cours de l’œdème maculaire diabétique, en se basant sur les données de l’OCT.Matériels et MéthodesNotre étude est prospective concernant 297 yeux porteurs d’œdème maculaire diabétique ayant bénéficié d’un examen OCT 3. Le test statistique de Fisher a été utilisé pour démonter la présence ou l’absence d’un lien significatif entre l’acuité visuelle et le facteur étudié.RésultatsL’acuité visuelle de loin variait de 1.3 log MAR à 0 log MAR avec une moyenne de 0.51 log MAR. Parmi l’ensemble des yeux étudiés, 11.7 % étaient mal-voyants (acuité visuelle > 1 log MAR).DiscussionLa présence de logettes cystoïdes, surtout de siège central, a été significativement associée à une acuité visuelle basse (p < 0.0001) ; plus l’épaisseur rétinienne augmentait, moins bonne était l’acuité visuelle (p < 0.0001) ; l’association à une composante tractionnelle était significativement liée à une baisse de l’acuité visuelle ; la présence d’un DSR sur la coupe OCT était une cause de degradation visuelle (p < 10−6).ConclusionL’OCT a révolutionné l’étude des œdèmes maculaires diabétiques. Elle permet d’en préciser le type exact et de détecter certains signes associés qui étaient muets à l’examen clinique (DSR infra-cliniques et traction minime). L’OCT constitue ainsi un outil indispensable à une meilleure analyse des facteurs de mauvais pronostic fonctionnels au cours des œdèmes maculaires diabétiques.