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261 Les fractures du plancher de l’orbite : à propos de 16 cas

Auteurs : Lezrek M, Chana N1, Khechach J1, Lachkar R1, Karim A1, Bencherif Z1, Daoudi R1
Affiliations : 1Rabat, Maroc
Date 2008, Vol 31, pp 90-90Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(08)70858-1
Glaucome - Cataracte – Paupières - Orbite
Résumé

IntroductionLes fractures du plancher de l’orbite sont dues essentiellement aux accidents de la voie publique et aux agressions. Elles concernent particulièrement l’homme jeune. Les séquelles fonctionnelles et esthétiques de ces fractures incitent à un bilan clinique et radiologique précis et rigoureux et une prise en charge chirurgicale précoce.Matériels et MéthodesNous présentons une série de 16 patients, colligés entre 2000 et 2006 pour fracture du plancher de l’orbite. Tous les patients ont eu un examen ophtalmologique complet, un test de Lancaster et un examen radiologique comprenant des clichés standards et une TDM objectivant la fracture du plancher et les lésions éventuellement associées. 14 cas ont été opérés après un délai moyen de 17 jours, par voie sous ciliaire avec simple désincarcération dans 2 cas (Trappe) et reconstruction du plancher par autogreffe ou biomatériaux dans les autres cas.RésultatsL’évolution post-opératoire a été favorable chez 14 de nos patients avec disparition de la diplopie et de la limitation des mouvements de la verticalité. 2 patients ont gardé comme séquelle une diplopie surtout dans le regard vers le haut, ayant nécessité une chirurgie musculaire complémentaire dans un cas.DiscussionLes fractures du plancher de l’orbite, assez fréquentes, intéressent particulièrement des patients jeunes en pleine activité. Leur diagnostic est suspecté cliniquement et confirmé par la TDM qui permet aussi d’en déterminer le type. Les fractures par « blowout » avec effondrement du plancher sont les plus fréquents. Il peut s’agir d’une fracture en trappe avec souvent incarcération du muscle droit inférieur responsable d’une limitation de l’élévation, la désincarcération est dans ce cas urgente par duction forcée ou chirurgicale. En cas d’effondrement du plancher, la reconstruction se fait par greffe ou biomatériaux. Les résultats sont habituellement bons mais certains patients gardent une limitation de l’élévation, rarement une enophtalmie, surtout en cas de prise en charge tardive.ConclusionLes fractures du plancher de l’orbite sont fréquentes. Non traitées elles peuvent être responsables de préjudices fonctionnels et esthétiques. Leur succés thérapeutique repose sur un diagnostic et un traitement précoces.

 Source : Elsevier-Masson
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Lezrek M, Chana N, Khechach J, Lachkar R, Karim A, Bencherif Z, Daoudi R. 261 Les fractures du plancher de l’orbite : à propos de 16 cas. Journal français d'ophtalmologie. 2008;31:90-90.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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