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599 Syndrome de l’apex orbitaire : à propos d’un cas

Auteurs : Belalami G, Hares N1, Razzak A1, Karami R1, El Mansouri H1, El Belhadji M1, Chakib A1, Rachid R1, Zaghloul K1, Amraoui A1
Affiliations : 1Casablanca, Maroc
Date 2009, Vol 32, pp 1S180-1S180Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(09)73723-4
Résumé

IntroductionLe syndrome de l’apex orbitaire est une entité clinique qui peut être d’origine inflammatoire, infectieuse, vasculaire, néoplasique, traumatique ou iatrogène. Le diagnostic étiologique repose sur l’IRM et les prélèvements et biopsies radioguidées. Le pronostic dépend de l’étiologie.Objectifs et MéthodesÀ travers cette observation nous mettons le point sur la présentation clinique, les moyens diagnostiques paracliniques, la prise en charge thérapeutique et les diagnostics différentiels.ObservationPatient de 16 ans, victime d’un accident de la voie publique avec point d’impact crânio-facial ayant causé un tableau de syndrome de l’apex.L’examen du patient à son admission retrouve un patient conscient sans autre déficit sensitivomoteur. L’examen ophtalmologique retrouve une exophtalmie droite avec plaie palpébrale supérieure, une cécité monoculaire droite, une ophtalmoplégie complète, un ptosis, une mydriase aréflexique et œdème papillaire stade II. Un bilan scannographique a objectivé une fracture des cellules ethmoïdales avec pneumo orbite responsable d’un refoulement du nerf optique et d’une exophtalmie grade II. L’intervention chirurgicale a consisté en une évacuation d’un hématomeorbitaire et une exsufflation du pneumo orbite avec extraction d’un corps étranger en bois de 5 cm. L’évolution est marquée par la persistance de l’ophtalmoplégie, la mydriase avec une régression du ptosis sous corticothérapie et vitaminothérapie B au bout de 4 mois.DiscussionL’association d’une baisse de l’acuité visuelle secondaire à une neuropathie, d’une paralysie des nerfs III, IV, V1 et VI définit le syndrome de l’apex, ce syndrome peut être la conséquence de multiples pathologies. La particularité de l’étiologie traumatique est l’intérêt que prend le scanner par rapport à l’IRM dans le bilan diagnostique et lésionnel, la sévérité immédiate des lésions et leur mauvais pronostic comme c’est le cas dans notre observation.ConclusionLe syndrome de l’apex orbitaire, entité clinique de valeur localisatrice, peut avoir une multitude d’étiologies qu’il faut savoir prendre en charge pour espérer la récupération de la meilleure acuité possible.

 Source : Elsevier-Masson
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Belalami G, Hares N, Razzak A, Karami R, El Mansouri H, El Belhadji M, Chakib A, Rachid R, Zaghloul K, Amraoui A. 599 Syndrome de l’apex orbitaire : à propos d’un cas. Journal français d'ophtalmologie. 2009;32:1S180-1S180.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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