La première tentative de transplantation hépatique a été réalisée par Starzl en 1963[45]. En France, on note plus de 15 000 transplantations dont 19 % de greffe de foie[55]. Avec l’amélioration des traitements immunosuppresseurs, la survie est maintenant de 75 à 85 % à 1 an et 70 % à 5 ans[3,9,37,38].Environ un tiers des transplantés hépatiques sont de sexe féminin et 75 % d’entre elles sont en âge de procréer[19]. Les femmes transplantées, de plus en plus nombreuses, ayant retrouvé une qualité de vie satisfaisante, souhaitent avoir un enfant.La première grossesse chez une transplantée hépatique a été décrite en 1978 par Walcott[50]. Depuis, plus de 50 femmes ont donné naissance à des enfants en bonne santé[15,16,20,25,26,28,40,42,47,49,50].La grossesse chez ces patientes pose de nombreux problèmes‐le type de prise en charge obstétricale de ces grossesses à haut risque‐le retentissement de la grossesse sur la greffe‐le retentissement de la greffe et des traitements immunosuppresseurs sur la grossesse et le fœtus.