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Néphropathie lupique : urgence diagnostique et thérapeutique. Étude de 82 cas

Auteurs : Jaziri F, Khedher M1, Najjar M1, Mariem K1, Madiha M1, Sami T1, Barbouche S1, Khaoula BA1, Adel K1
Affiliations : 1Médecine interne, faculté de médecine de Tunis, Tunis, Tunisie
Date 2014 Décembre, Vol 35, pp A143-A143Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2014.10.245
CA092
Résumé

IntroductionL’atteinte rénale au cours du lupus érythémateux systémique (LES) est l’une des manifestations les plus fréquentes qui constitue un tournant évolutif important au cours de cette pathologie. Le but de cette étude est de décrire les aspects cliniques thérapeutiques et évolutifs de la néphropathie lupique.Patients et méthodesNous avons mené une étude rétrospective incluant les patients ayant un e néphropathie lupique hospitalisés dans notre service entre janvier 2000 et janvier 2013.RésultatsQuatre-vingt deux patients ont été inclus dans l’étude. Il s’agissait dans tous les cas d’une néphropathie glomérulaire. Dans 29 % des cas l’atteinte rénale était inaugurale de la maladie lupique. Une hypertension artérielle a été objectivée chez 37 patients (45 %). La protéinurie constituait la manifestation la plus fréquemment retrouvée, puisqu’elle a été objectivée chez tous les patients. Un syndrome néphrotique a été mis en évidence dans 30 % des cas. Trente-neuf patients (47 %) ont présenté une insuffisance rénale et 19 d’entre eux ont nécessité le recours à l’hémodialyse. Le traitement indiqué dépendait des données de la ponction biopsie rénale. Vingt-huit malades (34 %) ont été traités par une corticothérapie seule à la dose de 1 mg/kg/j. Trente-deux patients (39 %) ont été traités par une corticothérapie associée à des immunosuppresseurs. Une seule patiente a été traitée par des échanges plasmatiques. L’évolution a été marquée par la disparition de la protéinurie chez 12 patients (14 % des cas). Onze patients (13 %) se sont améliorés après traitement. L’atteinte rénale est restée stable chez 6 patients (7 %). La néphropathie s’est aggravée chez 14 de nos patients (17 %). Une récidive après la guérison a été observée chez 13 patients (15 %).ConclusionL’atteinte rénale est un élément de mauvais pronostic au cours du LES. Elle doit être systématiquement recherchée dès que le diagnostic est posé. Le pronostic semble être amélioré par les immunosuppresseurs.

 Source : Elsevier-Masson
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Jaziri F, Khedher M, Najjar M, Mariem K, Madiha M, Sami T, Barbouche S, Khaoula BA, Adel K. Néphropathie lupique : urgence diagnostique et thérapeutique. Étude de 82 cas. Rev Med Interne. 2014 Déc;35:A143-A143.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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